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Ce mardi, la semaine dédiée aux enseignements artistiques du lycée a fait la part belle aux métissages. Comme nous l'avons conçue il y a deux ans, cette soirée inaugurale présentait un enchaînement des productions issues des talents des différentes sections arts : théâtre, cinéma-audiovisuel, musique, arts plastiques.
Cette soirée a commencé par la bande annonce de la manifestation 2015, puis le programme a métissé les interventions des différentes sections arts enchaînant clips présentant tantôt cinéma-audiovisuel, tantôt arts plastiques, chansons de la section musique. Nul doute que le temps fort a été marqué par la prestation des élèves de l'option théatre interpretant dans différents registres la pièce de Dario Fo, Couple ouvert à deux battants, de 1990.
Les élèves de la section musique ont clôturé cette soirée par des chansons entraînantes. Ces moments de qualité se sont poursuivis autour du verre de l'amitié. Bonne semaine des arts à tous !
Le reportage de l'Astv sur la soirée du 31 mars (extrait du + d'images)
Nous renouvelant sa confiance, l'un de nos partenaires culturels : la Direction des musées de la Ville de Dunkerque nous a fait le plaisir de nous prêter des oeuvres des collections du LAAC : les 4 posters des Beatles photographiés par Richard Avedon, le poignant Hommage à Angela Davis de Ladislas Kijno, des photographies de Marie-Noëlle Boutin, qui avait été déjà accueillie en nos murs en 2011 lors de sa résidence sur le territoire dunkerquois, sans oublier le Musicien Pop de Charles Gadenne.
Le choix de ces différentes oeuvres, réalisé avec l'aide de Cathy Christiaen du Département Art et Médiation, proposait plusieurs clés de lecture de la notion de métissage. Les posters sérigraphiés des Beatles à partir des photos de Richard Avedon en 1967 faisaient la part belle au psychédélisme et aux influences de l'album "Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band". Les photographies de Marie-Noëlle Boutin, quant à elles, présentaient des portraits d'adolescents dans des compositions qui évoquaient plus la peinture que les clichés des reportages. Cependant, c'est la peinture quasi-abstraite de Ladislas Kijno : "Hommage à Angela Davis", qui par sa force allusive, formait un métissage en forme de contrepoint avec les autres oeuvres plus figuratives. Enfin le "Musicien Pop", tournant le dos au "Torse de Femme" du même Charles Gadenne, nous rappelait que nos rapports humains, y compris au sein de notre lycée étaient faits de liens métissés.
Lors du vernissage Madame Sophie Warlop, régisseuse des Musées de la Ville de Dunkerque et ancienne élève du lycée nous a honorés de sa présence.
Comme les années précédentes, dans la salle polyvalente, les élèves des différents niveaux d'Arts plastiques (de la seconde à la terminale, tant en spécialité qu'en option facultative) présentaient aux visiteurs leurs réalisations dont ils avaient eux-même assuré l'accrochage.
Melle Croquefer, professeur de théâtre proposait, elle aussi, plusieurs niveaux de lecture de la notion de "métissage". Tout d'abord parce que les différentes saynètes jouées, étaient issues de textes de collègiens de 3ème. Ces textes avaient été réécris par des élèves de 2nde dans le cadre d'une liaison collège / lycée avec plusieurs établissements.
Ces textes, basés sur un souvenir d'enfance marquant, prenaient une nouvelle "couleur métissée" par le décalage volontaire entre les espaces décrits dans les récits et ceux du lycée, choisis lors de la mise en scène.
C'est ainsi que l'entrée du self devenait l'espace de la cuisine familiale, une volée d'escaliers, l'espace survolé par la tyrolienne d'un parcours d'accrobranche, les cabines des toilettes, l'environnement inquiétant d'une forêt, la nuit.
Par ailleurs les élèves de théâtre, devenus, un temps, quides des visiteurs, entraînaient le public de scènes en scènes, y compris vers des projections des films des élèves de CAV.
la saynète la plus poignante eut lieu autour de la statue, emblème du lycée, à travers l'interprétation du groupe entier, fonctionnant comme un écho, d'un texte fort et particulièrement émouvant.
En guise de final, M. Callens nous donnait, dans la salle de musique, à travers quelques chansons un avant-goût du concert du lendemain.
L’équilibre de la chaîne alimentaire est le court-métrage d’animation réalisé par une vingtaine d’élèves de la section ciné-audio du Noordover avec les professionnels du studio bruxellois L’Enclume (Constantin Beine et l’ancien du Noordover Jérémie Mazurek). Après deux réalisations plus narratives les années précédentes nous voulions produire un film de facture plus expérimentale dans sa forme. Si cette dernière peut dérouter, le film jette avec ironie un regard sur les rapports sociaux qui fondent le métissage de notre société, grand thème de notre Noordov’Art 2015. Empêchée de dormir par la musique des voisins, une jeune femme va se mettre en quête de la source musicale à l’origine de ses insomnies et va découvrir des univers pour le moins surprenants, entre onirisme et téléréalité.
De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard est le nouveau film au programme national du baccalauréat cinéma-audiovisuel cette année. C’est afin de parfaire leurs connaissances sur celui-ci et peut-être d’aider les lycéens qui suivent cet enseignement de spécialité en France, que l’équipe des Terminales Ciné-Audio s’est attelée à la réalisation de cette Emission Direct’It. Tout ce travail a été chaperonné pendant 3 mois par le studio lillois Canasucre Productions fondé par deux anciens de la section : Héléna Serra et Maxime Sabisik !
Tout comme l'an passé le concert Noordov'art alternait les morceaux de musique et les chansons illustrant le thème de cette année avec les tableaux joués par les élèves de l'option facultative théâtre.
C'est accompagné par un groupe d'élèves de 3ème du collège du Moulin et de leur professeur que Nicolas Callens a dirigé les différents airs métissés qui ont agrémenté la soirée.
Mis en scène en partenariat avec Brigitte Mounier, metteure en scène de La Cie des Mers du Nord, les élèves de terminale de l'option facultative théâtre proposaient différentes saynettes où le métissage était prétexte à aborder la dure réalité des relations humaines ; à travers notamment les textes de Sartre, "Huis clos", ceux de Jouanneau, "Mamie Ouâte en Papouasie", des extraits des "Sacrifiées" de Laurent Gaudé, ou encore de Groupov, "Rwanda 94".
Après un hommage rendu à Melle Croquefer par les élèves du groupe théâtre, le public ovationnait chaleureusement les élèves et leurs professeurs à la fin de la soirée pour la qualité de leur prestation.