cadre blanc
vue de l'exposition Photographies à l'oeuvre

Compte-rendu de L' exposition "Photographies à l 'oeuvre"
à la Galerie Robespierre de Grande-Synthe

Les élèves de seconde, option facultative Arts plastiques accompagnés de leur professeur ont parcouru les espaces d'exposition de la Galerie Robespierre de Grande-Synthe.

Ils ont découvert le travail de Henri Salesse dont on présentait en ce lieu du 18 septembre au 30 octobre un ensemble de photographies ayant pour sujet la reconstruction en France après la 2ème GM.

"Au lendemain de la 2ème guerre mondiale jusqu'en 1958, le Ministère de la Reconstruction et de l'urbanisme a mené des enquêtes photographiques afin de témoigner de l'état de la France, de la démolition à la reconstruction.

La force de cette enquête est celle de l'oeil du photographe Henri Salesse, qui a su avec force et finesse nous dévoiler une vision de la France en pleine mutation de son habitat et de ses conditions de vie.

Plus de 50 photographies seront présentées, accompagnées de vidéo d'époque et pour la première fois au public les photographies réalisées dans notre territoire."

Extraits du dossier de presse de l'exposition

Quelques restitutions d' élèves :

"Cette exposition peut être très appréciée pour découvrir la vie de nos grands-parents voire parents, pour voir leurs occupations, leurs intérieurs, mais également les architectures d'avant, ainsi que le manque de sécurité des travailleurs lors des chantiers."
Diane

"Ce qui m’a intéressée en premier dans l’exposition est le contraste noir et blanc des photos. Ce qui donnerait envie d’aller voir cette exposition est de pouvoir apprendre beaucoup plus de choses sur l’après-guerre. En une seule phrase, je dirai que sa thématique est d’entrer dans la vie privée des familles pour mieux nous montrer ce qui se passe pour ces familles.
La problématique particulière qui réunit les oeuvres de cette exposition sont les moyens de vie déplorables après la guerre."
Océane

"Henri Salesse prenait en photo les habitats "défectueux" de 1951 à 1953 pour son travail sur l'urbanisme. Nous pouvons rattacher ses images à la photographie humaniste grâce à la vérité des conditions de vie de personnes populaires après la guerre qu'il dévoile dasns ses clichés. [...]
Les photographies peuvent être poignantes car nous voyons la saleté, l'insalubrité et le peu de place de certaines maisons. Mais malgré tout les personnes sont habillées avec leurs vêtements du "dimanche", elles sourient et posent pour la photo. Cela prouve qu'ils sont fiers de leur vie et de leur logement."
Joanie