Les élèves de terminale L, enseignement de spécialité Arts plastiques accompagnés de leur professeur ont parcouru les espaces de l'exposition "Les Grands Magasins Ici et Là - Here and There" qui s'est tenue au 1 place de la République à Dunkerque du 3 au 15 décembre.
Ils ont été accueillis par Albert Clermont, artiste et professeur et Nicolas Cuvillier, étudiant, tout deux membres de l'Ecole Supérieure d'Art du Nord-Pas de Calais.
"Le projet singulier Les Grands Magazins à Dunkerque, en novembre/décembre 2013, offre un angle nouveau pour les artistes et le public. Le
projet présente les expériences d'initiatives artistiques dans des "espaces en attente" à Hastings en 2009/10, où les artistes étaient encouragés à
occuper des espaces commerciaux vides comme studios et espaces projets pour développer des pôles d'activité créatrice et revaloriser l'environnement local. Dans
les quartiers du centre de Dunkerque, des magazins inoccupés vont servir temporairement de studios d'artistes à des fins de recherche, de collaboration et de performance,
créant un parcours interconnecté qui réanime le paysage urbain."
Extrait du dossier de presse de l'exposition
"Au sous-sol, il y a une vidéo de Bie Michels que j'ai plutôt aimée avec sa confontation entre les cabanes des immigrés et la glace taillée dans la même forme,
et placée sur un bord de mer, fondant peu à peu et se laissant transpercer par ces cylindres de béton noirs. Ceux-ci représenteraient un point noir sur notre conscience.
Le fait de mettre ces blocs de glace face à la mer fait penser à une offrande pour avoir quelque chose en retour, mais la seule chose qui reste sont les cylindres noirs,
peut-être pour représenter la prise de conscience. Enfin, tout au long de cette vidéo, on ne voit pas clairement mles réfugiés, ce qui rappelle, qu'ils se font le
moins visible possible pour passer de l'autre côté. Cette vidéo pose la question de l'individualité des corps."
Océane
"L'oeuvre suivante se trouve au sous-sol, une salle assez sombre qui peut faire penser à un refuge, un endroit confiné, comme sous une couverture. Cet effet de lumière
est obtenu par les écrans de télévision qui diffusent une vidéo de textes en anglais disant : " I remember...". Ces textes sont les souvenirs de l'artiste
Izabela Brudkiewicz.
Son oeuvre envahit toute la galerie, elle empiète sur les travaux des autres artistes.
Elle utilise plusieurs façons d'exprimer ses souvenirs, à travers des phrases plutôt drôles
comme "I remember when I closed my eyes, I was invisible" ou par l'absence de mots, mais à travers des images subliminales et du son. Elle nous fait ressentir ses souvenirs.
Cette oeuvre m'a plutôt plu grâce aux phrases drôles qui montrent les créations absurdes des enfants, ce qui est bien rappelé grâce aux mots "when I was young" qu'elle utilise souvent.
Le fait qu'elle n'utilise pas seulement l'image m'a beaucoup plu, moi qui aime la musique, le son qu'elle met dans ses videos nous donne des sensations comme la musique. Mais
cela nous rappelait aussi nos propres souvenirs."
Cheyenne